Hôtel Restau hebdo
N°263 - Mardi 6 Juin 2006
E N Q U Ê T E . . .
Labels environnementaux
Pourquoi les hôtels se “mettent au vert”
• En France, la labellisation environnementale des hôtels commence à fleurir, avec une trentaine d’établissements estampillés “verts”.
• Les principaux labels,
• Plus visibles que les certifications ISO et EMAS, ils répondent aux besoins d’un nouveau coeur de cible : les consommateurs éco-sensibles.
Des réglementations toujours plus nombreuses, la sensibilisation accrue aux problématiques écologiques, le besoin grandissant des professionnels de communiquer sur leurs démarches environnementales ont conduit à la multiplication des certificats et des labels verts. Le secteur de l’hôtellerie ne déroge pas à la règle. Les audits EMAS ou la norme ISO 14 001 qui assurent la mise en place d’un système de management environnemental sont des certifications de système, surtout reconnues par les professionnels, impliquant un management global qui concerne à la fois l’organisation, la planification, les pratiques et les ressources pour mettre en place, réaliser et maintenir la politique environnementale.
En comparaison, les labels verts, véritables arguments marketing pour des cibles de clientèles “éco-sensibles”, garantissent une meilleure visibilité auprès des consommateurs.
En France, cette labellisation reste encore timide. La plus connue sur l’hexagone est
L’autre réseau vert, Hôtel au naturel, compte quant à lui 19 hôtels labellisés. Ses critères restent néanmoins restrictifs, avec des hôtels essentiellement situés dans des Parcs naturels régionaux.
Réutiliser, réduire et recycler, la règle des 3 "R" des hôtels verts
Créée en 1994 au Danemark avant d’être adaptée en France,
Pour être labellisés, les établissements doivent remplir 129 critères variables –39 critères impératifs, 27 essentiels et 26 optionnels, liés à l’éducation à l’environnement et à la règle des trois “R” - Réutiliser, Réduire et Recycler : utiliser des matériaux et énergies renouvelables, limiter sa consommation d’électricité et d’eau, optimiser et trier ses déchets pour un meilleur retraitement.
Les frais de participation au dossier sont de 110 euros pour un hôtel de moins de 30 chambres et 150 euros pour un hôtel de 30 chambres et plus pour les hôteliers membres de l’Umih, partenaire du label, et de 230 euros pour les non affiliés au syndicat. La labellisation est attribuée pour une année et les candidats doivent apporter des améliorations d’une année sur l’autre pour conserver le label.
Créé en 1997 par
Adapté depuis avril 2003 à l’hôtellerie, l’Ecolabel européen “EU Flower”, initié en
Céline Jacquot